BARRY
Actrice en quête de sons et auteure, Violaine Gillibert, alias Barry, signe avec Newyorker un morceau hypnotique, entre film noir, jazz moderne et pop électrique.
Écrit à 22 ans, au cœur d’une insomnie, à deux blocs de la Hudson River, le texte renaît, 20 ans plus tard à Paris, comme un plan séquence suspendu entre souvenir et cinéma. Sous la production de Éric Neveux, Newyorker devient une rêverie sonore : La solitude new-yorkaise, la lumière d’un néon, la persistance d’un souvenir et la silhouette d’un homme. On retrouve le New York nocturne de Cassavetes et Raphaël Nadjari, ou l’obsession d’un certain cinéma indépendant, à l’écho agité d’une jeune femme sous influence.
Premier extrait de l’album FACES, Newyorker ouvre un cycle de portraits intimes où Barry explore la part multiple de soi – ses visages, ses voix – dans un dialogue continu entre musique et cinéma.